Au VIe s. av. J.-C. : Le philosophe présocratique Thalès de Milet (environ 625-546 av. J.-C. lun des sept sages de la Grèce) en polissant un morceau d'ambre jaune en grec êlekron, cest une résine fossile dure et transparente provenant de conifères donc en polissant de l'ambre avec un tissu saperçut que les corps légers (brins de paille ou de la poussière) étaient attirés par ce matériau frotté jusquà l'échauffement. Ce phénomène que nous connaissons sous le nom délectricité statique, nous l'avons déjà rencontré, sous forme de chatouillements parfois désagréables et même détincelles, après avoir marché sur une moquette synthétique ou en ôtant un vêtement du même type. En outre, les Grecs connaissaient une sorte de pierre, venant de la ville de Magnésie, en Ionie, qui avait la vertu d'attirer les petits morceaux de fer. Ils appelèrent cette pierre magnes qui signifie "de Magnésie". |
Thalès de Millet disait que "lambre et laimant, doués dune âme, attirent les corps légers comme par un souffle. Cette âme est une puissance d'attraction en elle-même."
Ces deux phénomènes, celui de l'ambre (ou électrique) et celui de l'aimant (ou magnétique) furent souvent confondus, car ils consistaient tous les deux en une attraction, une force exercée à distance et ce pouvoir pouvait être communiqué à dautres objets, chose très mystérieuse à une époque où on ne concevait naturellement que des forces de contact.
Nota : Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, le terme délectricité fut réservé aux phénomènes dattraction ou de répulsion entre des corps préalablement frottés. Ce domaine sappelle aujourd'hui l'électrostatique qui s'intéresse aux charges au repos et aux forces qui s'exercent entre elles. Les deux autres domaines de lélectricité sont : l'électrocinétique, qui s'attache aux phénomènes produits par la circulation des charges électriques dans les conducteurs ; l'électromagnétisme, qui analyse les relations entre phénomènes magnétiques et électriques. |
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