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Né à Saint Malo en septembre 1768 et mort à Paris en juillet 1848, ce fut un amoureux de lItalie comme Stendhal, George Sand, Lamartine, Valery Larbaud et tant dautres que vous me pardonnerez de ne pas citer.
Il y a quelques mois, jai déjà évoqué dans cette même salle, le vicomte breton en voyage sur la terre italienne. Nous lavons suivi à Rome où il vécut, chargé de mission diplomatique par le gouvernement français. Il fit deux séjours dans la Ville Éternelle. Lun en 1803, comme jeune secrétaire de légation. Lautre en 1828, comme ambassadeur, au faîte de sa carrière. Rome plut beaucoup au grand écrivain catholique, lauteur à succès, celui dAtala et du Génie du Christianisme. À Rome, il se sent installé, appelé à jouer un grand rôle sur la scène du monde.
Il nen sera rien à Venise où il fit trois séjours, trois brefs séjours dune semaine seulement en coup de vent pourrait-on dire trois escales dans sa vie.
Ce soir, nous verrons le vicomte de passage dans la Sérénissime, voyageur doccasion, sans fonction officielle.
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Il effectuera son premier séjour en 1806, cinq jours dans la Cité des Doges. François-René a 36 ans, en quête de gloire littéraire et amoureuse, il passe à Venise en homme pressé. Il nous laisse peu de témoignages écrits.
Le deuxième séjour aura 26 ans plus tard. Il a 65 ans, nous sommes en 1833. Une semaine, cette fois longuement évoquée dans Le Livre sur Venise, intégré dans les Mémoires d'outre tombe.
Enfin, il fit un troisième séjour en 1845, trois ans avant sa mort, il a 77 ans. Nous possédons peu de traces écrites de ce dernier passage, quelques notes dans les Mémoires d'outre tombe et un certain nombre de lettres de sa Correspondance.
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