Lundi 23 avril 2001

La Messara - Phaistos

Mythologie et chronologie

Restaurant Kimata

Phaistos

Haghia Triada

Kommos

Gortyne

Hôtel Galaxy

Cette journée sera longue et bien remplie. Programme ambitieux : le matin, visite prévue aux sites de Phaistos, d'Haghia Triada et de Kommos, tous trois groupés sur la côte sud de la Crète. L'après-midi sera consacrée à la visite de Gortis. D'abord nous traverserons l'île du nord au sud, longeant le Mont Ida, point culminant de la Crète, lieu entouré de mythiques légendes, sanctuaire de Zeus, Dieu souverain.

Agréablement recouverts du flot berceur des paroles d'Andreas, dans le roulement régulier du car, nous pouvons évoquer ces belles histoires, pénétrer dans l'antre de Dikté, où serait né le petit Zeus, échappé par miracle à l'appétit vorace de son ogre de père, mangeur de ses propres enfants de peur d'être un jour détrôné. Aussi bête que gourmand, il avala tout rond la pierre emmaillotée que lui tendit son épouse Rhéa, en place du nouveau né. Bien caché dans les entrailles de la montagne nourricière, Zeus tétait le lait de la chèvre Amalthée qui lui laissa une de ses cornes… d'abondance. Quand il pleurait, ses sanglots de colère alarmaient ses gardiens. Et si le père fouettard, le méchant dieu Chronos entendait son enfant ? Il voudrait le manger. Alors vite ses amis les Curètes, aimables dieux crétois, dansaient autour de lui en frappant de la lance leurs boucliers et le bébé tonitruant, mêlé au fracas de la guerre, prenait goût aux combats.

Je pense à tout cela en évoquant ces scènes maintes fois représentées, dont un tambour de bronze qui montre Zeus entouré des Curètes (au musée d'Héraklion). J'émerge de mes songes. Nous traversons la riche plaine de la Messara.

L'un de nos compagnons, François Vannier a pris le micro. J'écoute, maintenant réveillée, les explications magistrales qui nous sont données. Il s'agit de chronologie… Décidément le dieu Chronos nous accompagne : nous l'appelons le Temps. Ce matin, il déroule pour nous un cours d'histoire de l'île de Crète. Chronologie absolue, chronologie relative, sources archéologiques confrontées aux sources écrites, dont les tablettes d'argile durcies au feu des incendies : couvertes de notes d'intendance quotidienne, "poubelles de l'histoire", elles sont riches d'enseignement. Thucydide, l'historien athénien (Vème siècle av. J.-C.), vantait la thalassocratie crétoise, reine des mers. Nous voilà tous intéressés par ce cours présenté de façon rationnelle, claire et limpide. Quelques pointes d'humour parsèment ce discours, le temps passe vite, il avale des kilomètres de bitume.


Arrivée à Phaistos, deuxième palais de Crète après Knossos pour son importance archéologique. Le site splendide domine à l'est la plaine de la Messara. Au Nord on aperçoit la masse montagneuse de Psiloritis. Au sud, la chaîne des Asterossion cache la mer de Libye qui s'étend derrière elle. À l'ouest, derrière les collines, en contre-bas, se trouve Kommos, le port de Phaistos.

C'est vers 2000 ans avant Jésus-Christ que fut érigé un premier palais. Il fallait, au départ, un rassemblement de forces alliées à la richesse, pour accomplir pareil ouvrage. Ces palais minoens furent des centres politiques, économiques, artisanaux et religieux pendant la période brillante de la civilisation crétoise de 2000 à 1400 avant Jésus-Christ. Construits, détruits, reconstruits, on peut aujourd'hui retrouver d'importants vestiges sauvegardés du premier et du deuxième palais. Nous marchons sur la cour occidentale dallée, bordée de l'aile de l'ancien palais. Nous retrouvons les traces des bâtiments à trois étages, aux nombreuses pièces qui communiquent entre elles, comme à Knossos.

Au bas du grand escalier, nous traversons un sanctuaire et pénétrons dans la crypte du nouveau palais, salle hypostyle aux beaux piliers carrés. Puis nous remontons au soleil pour nous asseoir sur les gradins, devenus spectateurs posant pour la photo, portrait de groupe avec touristes souriants.

Tout autour de la grande cour centrale nous repérons, explications aidant, les magasins, les ateliers, puis marchant vers le nord, nous empruntons les propylées, qui mènent à une salle péristyle puis aux mégarons de la reine et du roi. Dans l'ancien palais proche de ceux-ci, voici la niche où fut trouvé le disque de Phaistos, chef d'œuvre unique de l'époque minoenne. La monnaie de la cité était ornée de représentations mythologiques : Europe et le taureau, Héraclès, Zeus… Selon Homère, aux temps minoens, régnait à Phaistos, le fils de Zeus et frère de Minos, Rhadamante Xantos (Le Blond), divin juge des enfers, prince équitable. Homère nous raconte aussi que Phaistos prit part à la guerre de Troie, à la demande des Hellènes.

Ces pierres mortes sur lesquelles nous marchons, s'animent tout à coup. Sur le pavé tranquille, résonne le fracas belliqueux des soldats minoens prêts pour la guerre. Ils se battaient donc ces hommes que tout, dans ce palais, incite à voir comme des sybarites élégants, peu sanguinaires, voués aux jeux taurins pratiqués tel un sport où le taureau sert de cheval d'arçon pour des exercices de voltige. Mais le Taureau apprivoisé, dont les cornes dressées coiffent le front des palais, un jour se rebellait et montrait sa fureur. Alors il reprenait la mer en mugissant de rage, Zeus-guerrier prêt à se battre, parti pour la conquête.

Hérodote, quant à lui, rapporte le souvenir amer que gardèrent les Crétois de leur participation à cette Iliade meurtrière. Plus tard les Grecs ayant à soutenir l'assaut des Perses, firent une nouvelle fois appel aux forces des Crétois : "Lorsque les Grecs envoyés auprès d'eux leur demandèrent de l'aide, voilà ce que firent les Crétois. Ils envoyèrent une ambassade à Delphes demander au dieu s'il leur serait avantageux de secourir la Grèce. La Pythie leur répondit :

Insensés ! Vous n'avez pas assez des larmes que Minos furieux vous a coûtées, pour avoir servi la vengeance de Ménélas ?
Ils renoncèrent à aider la Grèce, après avoir entendu la Pythie évoquer leurs malheurs."
(Hérodote - Enquête VII - Vème siècle avant Jésus-Christ)

Aujourd'hui, les vestiges pierreux de Phaistos évoquent les ravages du temps, les méfaits de la guerre et la folie des hommes.

Pourtant au fur et à mesure de nos déplacements, dans ces espaces bien balisés, je replace mentalement des objets cultuels, domestiques ou des vases précieux du style de Kamarès d'une exquise beauté. Pas d'eau bénite dans le bassin à lustration que nous entourons maintenant. Mais je les vois bientôt, ces officiants tenus aux libations sacrées, psalmodiant litanies et prières qu'aucune tablette écrite n'a jamais rapportées. Les serpents grouillent dans leurs paniers d'osier, prêts à être saisis, à servir de bracelets, de ceintures luisantes, qui sanglent la taille étroite des déesses crétoises, faisant jaillir le venin, comme du lait, de leurs seins exhibés. Étranges créatures aux yeux de basilic, femmes-serpents, initiées aux mystères, maîtresses d'un culte énigmatique.

Nous quittons, à regret, ces lieux chargés d'histoire et d'émotions. Henri Miller et Jacques Lacarrière ont célébré la magie qui se dégage de ce site minoen : "Phaistos relève de la femme entièrement" écrit Miller ; quant à Lacarrière, son lyrisme est communicatif : "Il y a dans cette île et surtout dans ces deux acropoles du sud (Phaistos et Malia) une telle présence féminine, un tel parfum de femme qu'on ne peut s'empêcher de pressentir leur influence, leur regard et peut-être leurs mains dans ces œuvres d'argile."


Un peu à l'ouest des vestiges de la villa minoenne d'Haghia Triada, une charmante église byzantine apparaît, elle est dédiée à Haghios Giorgios Galatas (Saint Georges vénéré). Nous y pénétrons pour y découvrir des fresques, bien abîmées, mais les visages peints des Saints auréolés, tout empreints de vie intérieure, sont beaux à regarder. Sur la façade, en relief, des graines oblongues stylisées ont tout l'air de ballons de rugby fichés dans la pierre. Il font penser à quelque symbole de fécondité.

Nous sommes sur le site archéologique d'Haghia Triada (Sainte Trinité), dont le nom minoen ne nous est pas connu. Il s'étend superbe sur la rive sud du fleuve Géropotamos. Au troisième millénaire avant J.-C. les anciens habitants avaient fondé dans cette région un établissement important. Nous voyons aujourd'hui, datées de cette époque, des tombes à tholos.

Exhumés des chambres funéraires, des sceaux faits de pierre tendre, des armes en bronze et des bijoux en or, sont exposés au musée d'Héraklion. On y voit des colliers élégants, des pendentifs en forme de lion assis, de tête taurine, de hache d'or fin.

La hache s'appelle labrys en Grec. On peut donc supposer que le mot labyrinthe signifie la maison de la hache. Après avoir été, d'abord, l'instrument du sacrifice de l'animal sacré, le taureau, elle est devenue le symbole principal de la divinité. C'est pourquoi on la voit souvent représentée, associée à la tête du taureau. Décorées d'inscriptions en or ou en argent, les haches nous ramènent à Dédale, l'architecte, le constructeur du labyrinthe, palais de la double hache qui évoque immédiatement Knossos.

Le palais d'Haghia Triada est de taille plus modeste que ce dernier, mais il possède les mêmes caractéristiques de construction : appartements à plusieurs portes s'ouvrant sur des puits de lumière, pièces réservées aux prêtres, d'autres aux magasins, aux ateliers, aux trésors. De beaux escaliers conduisaient aux terrasses, qu'on imagine noyées de lumière crue.

C'est dans l'une des tombes du cimetière d''Haghia Triada qu'a été découvert l'unique sarcophage de pierre jamais trouvé en Crète. Il a dû contenir la dépouille d'un prince : les scènes peintes sur la pierre représentent le rituel du culte funéraire rendu aux dignitaires. Sur l'un des flancs est figuré le sacrifice du taureau attaché sur une table, prêt à être immolé. Double hache couronnée d'oiseaux, (signes de l'esprit du dieu ? Épiphanie ?) cornes de consécration, officiants vêtus de peaux de bêtes, toute l'iconographie de ce cercueil montre l'importance du dieu taureau dont une déesse recueille le sang, utilisé dans d'autres rites, pour nous sans signification.

Promenade sur le site archéologique moins imposant que celui de Phaistos. La signalisation claire nous donne des repères et nous situe au milieu du dédale pierreux du palais et de la ville minoenne. Dans l'atelier de céramique, ont été fabriqués deux superbes objets exposés au musée d'Héraklion : ils sont faits de stéatite (pierre noire), l'un est un rython sculpté : des hommes boxent et jouent au galop volant avec les taureaux, l'autre est un vase à libations, de forme conique dont les parois sculptées montrent deux hommes de belle prestance, armes au poing (gobelet du chef).

Nous passons ensuite sur l'agora, bordée d'un monumental portique dont subsiste la base des colonnes. Une belle verdure nous environne, les arbres enserrent les vestiges de la grande maison minoenne. Le temps est délicieux, le site enchanteur.

Charmés nous regagnons le car. Kyriakos, notre chauffeur crétois sourit de ses belles dents blanches. Son air très doux contraste avec le timbre rauque et violent de sa voix. Quand il parle dans sa langue avec Andreas son "pays", le ton monte. On croirait entendre les éclats furieux d'un homme en colère. Il n'en est rien. C'est façon de parler. Il sait nous conduire en douceur et souplesse sur les routes crétoises. Près de lui, notre guide Andreas, d'une correction parfaite et digne parle dans le micro. Sa voix douce et liquide cache bien la vigueur de son caractère et la fermeté de ses opinions.

Un vent violent fait lever des tourbillons de sable sur le rivage de l'ancien port de Kommos. La mer est sauvage et superbe dans son éclat de colère. Nous rions à l'écume qui jaillit et prenons des photos souvenirs. Ce site établi près d'Haghia Triada et de Phaistos, borde une très belle plage, à proximité du village de Pitsidia. Des fouilles y ont été effectuées, depuis 1976, par les américains. Kommos était le port de Phaistos, auquel il devait être relié par une route pavée.

Restaurant Kimata à Matala : sous nos yeux, la plage est envahie de gros rouleaux que la mer brasse inlassablement. Le spectacle nous ravit depuis la terrasse où nous déjeunons.


Nous nous dirigeons maintenant vers les ruines de l'antique Gortyne, que les crétois appellent Gortys. Nous découvrons le site dans la campagne d'Haghii Deka au milieu d'une végétation florissante, particulièrement riche en ce printemps d'avril. Les fleurs brillantes éclatent sur le vert tendre des oliviers, les noirs cyprès se dressent au cœur des ruines et les platanes nous accueillent.

L'un de ces platanes est l'objet d'une histoire qui plonge ses racines dans la mythologie grecque. Prenons un dieu puissant, une belle mortelle, un fier taureau, un vert platane : nous avons réuni les principes fondateurs de la dynastie des princes crétois Minos. Le ciel s'unit à la terre avec la complicité du règne animal et végétal.

Il était une fois au beau pays de Tyr et de Sidon, des jeunes filles folâtres. Un troupeau de taureaux, venus de la montagne pour humer l'air marin, se massait auprès d'elles. Au milieu de la ronde des filles qui chantaient, dansait une beauté radieuse nommée Europe et fille du roi de Tyr. Elle ramassait des fleurs qu'elle tressait en guirlandes, innocente et heureuse, ignorant le danger. Zeus, à qui rien n'échappait, la vit de son Olympe.

Pris d'amour pour la fille, il déposa le sceptre de son pouvoir divin et revêtit l'aspect d'un taureau blanc pour séduire la princesse. Puis il vint se mêler au royal troupeau promenant sa beauté. Sa robe couleur de neige était pure merveille. "Ses cornes plus diaphanes qu'une gemme d'eau pure" (Ovide). Les traits de son mufle animal respiraient la douceur. La fille d'Agenor admirait sa beauté et voulait le toucher. D'abord craintive, elle tendit des fleurs au mufle de la bête. Le dieu amoureux accepta, tout en couvrant ses deux mains de baisers, dans l'attente du plaisir désiré. Il bondissait dans l'herbe verte, puis il coucha son flanc de neige sur le sable doré. La vierge orna ses cornes de guirlandes de fleurs, puis sans savoir comment s'assit tout en jouant sur l'échine du taureau.

Alors le dieu effleura le rivage, avança dans la mer, emporta sa conquête en chevauchant les vagues. Apeurée mais séduite, Europe saisie, vit s'éloigner le rivage natal. Elle pressait la corne d'une main, tandis que l'autre prenait appui sur la croupe luisante. Europe ravie palpitait, haletante. La brise faisait frémir ses vêtements ondulants. Elle vogua emportée dans le souffle du vent. Bientôt, elle aperçut une île couchée comme une femme au milieu de la mer. Le rivage sableux lui parut accueillant, mais Zeus le dédaigna pour continuer sa course. L'ardent taureau vit bientôt sa montagne, le mont Dikté où il avait grandi entouré de mystères. Au pied d'une colline, il déposa sa proie, au lieu dit de Gortis. Les sources abondantes évoquées par Homère "versaient leur onde pure", créant un val plein de fraîcheur ombragé de grands arbres. Le taureau disparut. Zeus amoureux de la belle mortelle s'unit à elle sous le platane frémissant. On dit que le bel arbre, ému de tant d'honneur, ploya ses branches jusqu'au sol couvrant pudiquement, de ses feuilles émeraude, leurs ébats amoureux. Dès ce jour le platane, complice des amants, en resta toujours vert. On vous le dit, on vous l'assure, on vous montre un platane, puis un autre platane : est-ce celui-ci ou est-ce celui-là ? Tiens, voilà l'écriteau, l'indubitable preuve… La légende est tenace et peuple cet endroit.

De cette union naquit la lignée des Minos. La dynastie crétoise des princes minoens trouva dans cette histoire ses lettres de noblesse : Minos premier fils de l'Orient et du Ponant. Nous le retrouverons au palais de Knossos.

Au milieu du site magnifique de Gortys nous aurons une pensée pour Europe cachée sous le platane. Elle sera la compagne de notre promenade. L'exploration de cette ville commence avec la découverte de l'inscription spectaculaire connue sous le nom des "Lois de Gortyne". Ce texte gravé sur les parois d'un mur circulaire s'allonge sur 12 colonnes hautes de 2 mètres. Il date du cinquième siècle avant Jésus-Christ.

Ville prospère et de grande renommée durant l'antiquité, Gortyne s'allia aux romains qui en firent une cité brillante dotée d'édifices publics. Les ruines de la ville romaine sont dispersées sur une vaste zone et comprennent des temples, des thermes, un théâtre et la plus ancienne église crétoise la basilique Haghios Titos. Les Romains édifièrent un odéon, dans lequel ils intégrèrent la célèbre inscription aujourd'hui protégée par un édifice de briques. Ces mots furent rédigés dans un dialecte dorien : 600 lignes qui firent l’admiration de Platon et détaillent les lois concernant le mariage, le divorce, les agressions et le viol, l’héritage, la propriété et la condition des esclaves. Un code plus favorable aux femmes que celui de Napoléon !

Les vestiges du théâtre sont parlants, ils évoquent à merveille les soirées musicales des gortiniens romanisés du premier siècle de notre ère. Non loin de là, les vestiges du temple d'Apollon nous ramènent au dieu pythien célébré à l'époque où la Crète devint province grecque. Bâti sur l'emplacement d'un site minoen, il garde quelques beaux restes de l'époque romaine, notamment une abside, qui fait face à l'autel placé à l'opposé. La grande statue du dieu solaire accueillait les fidèles aux marches du sanctuaire. Elle n'est plus là pour veiller sur ce lieu ; mais les mânes du dieu errent encore sur les vestiges existants. Ce jour-là, sous mes yeux, j'y ai vu déposer des offrandes, des fleurs fraîches cueillies par Amélie et Sylvie Malissard. Sylvie voulait, peut-être, attirer sur le bébé qu'elle porte, les bénédictions du dieu antique de la lumière. Moment de poésie intime et familiale vu comme par effraction.

La plupart des ruines sont romaines. Il ne subsiste plus que les trois absides de la basilique Saint-Tite (VIème siècle ap. J.-C.). Tite, compagnon de Saint Paul : son ami Tite, l'"honorable", à qui Saint Paul adresse des épîtres qui sont des conseils d'apaisement en ces temps troublés où s'installaient les premières communautés chrétiennes. Il devint évêque de Crête. Son corps était autrefois conservé dans la cathédrale de Gortyne. Les Sarrasins ayant ruiné cette ville en 824, on ne retrouva qu'une partie des reliques du saint qui furent transportées à Venise et déposées dans l'église de Saint Marc.

Retour paisible sur Héraklion. Hôtel Galaxy : il est confortable, bien situé, non loin du centre ville et du Musée Archéologique ; nous y avons dormi trois nuits.

Une page sur l'hôtel Galaxy.


Les "budistes" lisant l'italien (des membres de l'ACORFI et/ou de la Dante font partie du voyage) pourront visiter sur le web, les sites de Phaistos, d'Haghia Triada et de Gortyne qui ont été fouillés par l'École Archéologique Italienne d'Athènes (Scuola Archeologica Italiana d'Athènes)


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